jeudi 9 décembre 2010

Sortie de Lucioles n°1 - novembre/décembre 2010

Lucioles est un bulletin qui paraît plus ou moins régulièrement, on pourra y lire des textes d’analyse et d’agitation autour du Nord-Est de Paris et de son quotidien dans une perspective anarchiste. Nous y parlerons des différentes manifestations d’insoumission et d’attaques dans lesquelles nous pouvons nous reconnaître et déceler des potentialités de rupture vis-à-vis de l’Etat, du capitalisme et de la domination sous toutes ses formes en essayant de les relier entre elles et au quotidien de chacun. Nous n’avons pas la volonté de représenter qui que ce soit, ni de défendre un quelconque bout de territoire en particulier qui n’est qu’un modèle réduit de ce monde de merde.

« Les lucioles on les voit parce qu’elles volent la nuit. Les insoumis font de la lumière aux yeux de la normalité parce que la société est grise comme la pacification. Le problème, ce ne sont pas les lucioles, mais bien la nuit. »



Bulletin à télécharger en PDF et à lire texte par texte sur le site de Lucioles.

dimanche 28 novembre 2010

Si tu veux être heureux brûle ton usine



Le 4 octobre, en Hongrie, une usine de production d’aluminium vomissait 1 million de mètres cube de boues toxiques, dévastant vallées et villages sur 1000 hectares, tuant une dizaine de personnes et en mutilant plusieurs centaines. Diverses saloperies, parmi lesquelles plomb, alumine, cadmium, radium, thorium (produits radioactifs) et autres merdes se sont répandues dans les plaines et dans les rivières laissant derrière elles une région profondément et durablement ravagée.
 
Au fond, pas de surprise. Au-delà des évènements les plus médiatisés, tels que Bhopal, les diverses marées noires, Tchernobyl, AZF, on n’oublie pas que ces « catastrophes » ne sont que la partie visible de l’iceberg : chaque parcelle de terre, d’air et de mer a déjà été plus ou moins pourrie. Et ce ne sont pas les fausses oppositions entre industrie lourde et usine autogérée à échelle humaine, chaines de production vétustes ou éco-certifiée, décharge sauvage et tri sélectif, laboratoire de recherche au service du public ou du privé, qui achèteront notre consentement. Quand on nous bassine avec l’injonction « L’avenir de la planète est entre vos mains », qui se décline à toutes les sauces (« trie tes déchets », « jette tes papiers à la poubelle », « mange bio »…), nous ne voyons qu’un sale chantage, basé sur la culpabilisation de tous et sur le vieux mythe de l’intérêt général. En gros, il ne nous resterait que deux (non)-choix : aller vers un mode de production dit « durable », sous la tutelle de l’Etat, soutenu pas la dite « société civile », et accompagnée par l’idéologie « éco-citoyenne », ou alors foncer tout droit vers une apocalypse environnementale et/ou sociale.

La menace d’un désastre planétaire voudrait nous faire accepter les conditions de vie que nous subissons déjà chaque jour : cette domestication imposée par la société capitaliste a besoin de l’industrie pour en tirer profit. C’est en effet là que se situe le cœur du problème, et non dans un mode de production ou un autre, prétendument alternatif. Derrière chaque « mode de production » se cache la même contrainte sociale qui nous réduit à l’état de force de travail. Derrière chaque produit « vert » et son lot de bonne conscience se cachent le même enfermement dans tel ou tel bagne industriel, la même exploitation par le travail. La soi-disant révolution verte conserve en réalité l’essentielle de la structure sociale existante sans toucher aux nombreux rapports de domination qui la façonnent.

Il n’est pas question pour nous d’alimenter ce catastrophisme ambiant, ni de céder à la résignation qui l’accompagne, ni d’accepter le réformisme qui voudrait profiter de la situation pour nous vendre sa dernière marchandise politique.

Mettre des bâtons dans les roues du progrès industriel est toujours possible, tout comme il est possible de porter une critique en acte du travail, en sabotant les multiples rouages de la machine, en pointant les responsabilités réelles des apôtres et des collaborateurs zélés de cette société de merde qui nous pourrie la vie si durablement.

Finissons-en avec elle, avant qu’elle n’en finisse avec nous.
Notre libération est toujours entre nos mains. Un peu d’imagination.


[Tract trouvé autour d’une table de presse anarchiste sur la thématique anti-industrielle dans le Nord-Est de Paris, novembre 2010.]

mercredi 24 novembre 2010

Paris XXème: Rafle ethnique de Roms Porte de Bagnolet

Indymedia Paris, 24 novembre 2010.

Lundi 22 Novembre 2010, à 16H30, le Marché libre (sic) de la Porte de bagnolet battait son plein. Sur le trottoir, marchands de quattre sous et clients s’affairaient quand un convoi de camions de CRS s’immobilisa en haut de la rue Louis Lumière, vingtième arrondissement, presque silencieusement. Des dizaines de CRS en descendirent par surprise et encerclèrent le Marché d’où ils laissèrent sortir tous les non-roms ; les passants pouvant continuer à passer au milieu de cet encerclement filtrant. Les camions des CRS avancèrent et fûrent installés autour du groupe, le long du trottoir de l’Avenue de la Porte de Bagnolet. Seuls furent gardés au milieu des CRS les Roms, qui durent subir, eux exclusivement, des contrôle d’identité, au vu et au su de nombreux témoins. Quelques conciliabules s’élevèrent pour s’y opposer ; d’autres voix aux accents racistes, à haute voix, soutinrent l’opération policière, tel cet homme à un autre : " On ne peut pas être contre... Si on les laisse faire, ils arriveront jusqu’à la Place de la Concorde... Le Maire de Nice, il a trouvé la solution... Il a fait construire un mur et il a mis les immigrés au milieu... Y peuvent pas sortir... Faut se mettre à la Place des gens qui vivent ici ". [...]

samedi 6 novembre 2010

Paris (XXe) : Les urgences de l'hôpital Tenon fermées jusqu'à lundi

Le Parisien, 6 novembre.

 Les perturbations s'aggravent aux urgences de l'hôpital Tenon à Paris (XXe). La direction a pris la décision ce samedi à 13 heures de fermer le service et ce, jusqu'à lundi. Ce matin, il ne restait plus que trois infirmières sur six pour assurer le bon fonctionnement du service. Selon nos informations, dès vendredi, cinq infirmières avaient fait jouer leur droit de retrait et n'ont donc pas assuré leur permanence. Conséquence, le service n'avait déjà tourné qu'avec deux infirmiers provoquant du coup une longue file d'attente pour les patients.
 
Ce samedi matin, les urgences ont continué à accueillir les patients amenés par les pompiers ou venus par leurs propres moyens jusqu'à 13 heures, avant que la direction ne prenne la décision de fermer par mesure de sécurité. Depuis 13 heures, les patients sont donc redirigés vers les autres établissements de santé.
 
Cette protestation s'inscrit dans le cadre d'un mouvement social qui touche cet hôpital parisien depuis six semaines. Les infirmières se plaignent du manque d'effectif. «Depuis le mois d’avril, 97 personnes ont quitté l’hôpital sans être remplacées», souligne Martine Sintier, secrétaire du syndicat CGT de cet hôpital. Selon cette syndicaliste, «58 postes d’infirmière sont vacants dans notre hôpital». De son côté, la direction a avancé des problèmes de recrutement.
 
Le week-end du 2 octobre, le service des urgences avait dû être fermé faute de personnel suffisant.

vendredi 29 octobre 2010

La mairie de Paris porterait plainte contre le site non-fides.fr


Selon des informations parvenues jusqu’à nos oreilles, le tract « Correspondants de nuit : des agents de proximité de la guerre aux pauvres » ferait l’objet d’une plainte déposée par la Mairie de Paris suite à sa publication sur le site Base de Données Anarchistes.

Ce tract anonyme avait été publié auparavant sur divers sites en open-publishing, avant d’être relayé sur d’autres, comme le notre. Nous assumons pleinement avoir contribué à sa diffusion, trouvant un intérêt clair à son contenu.

Ni guerre aux pauvres, ni guerre entre pauvres.
Guerre sociale contre le pouvoir et ses agents, déguisés ou non.


Quelques contributeurs à la Base de Données Anarchistes.

Bonne nouvelle à Babylone : le métro s’arrête, pas de retour à la normale

Indymedia Paris, vendredi 29 octobre 2010

En ces TEMPLE d’ère GLACIERE, j’ai GAITE et PLAISANCE à tirer sur la poignée. Je me suis grimée bien sûr comme pour aller à l’OPERA à cause des caméras. La poignée se trouve au bout du QUAI DE LA GARE en bas des escaliers, elle vient en bloc et c’est DUROC. Mais elle n’est pas MUETTE et l’alarme se met à crier. Heureusement je ne rencontre pas d’ECOLE MILITAIRE ni les KLEBER du pouvoir, je peux prendre le BEL AIR et respirer le JASMIN dans cette TERNES BELLEVILLE.

La retraite ! Ah, ma retraite ! Je n’en aurais pas. Il n’empêche. Dans le mouvement en cours il ne s’agit pas que des retraites, il s’agit plus généralement du travail et de l’exploitation, de ce temps qui nous est volé. Faire grève, saboter, bloquer... sont autant de tentatives pour reprendre ce temps. Et on peut entendre alors dans les manifestations : "en grève jusqu’à la retraite".

Ce mouvement mêle générations et catégories : les lycéens et les pré-retraités, les chômeurs et employés, les syndiqués ou non... Mais il y a peu j’ai vu à la télé, triste sire, un responsable syndical national troquer les retraites contre un débat sur l’emploi, pacter grossièrement pour négocier nos vies et la fin du mouvement. A un vol de temps s’ajouterait un autre vol de temps.

Pourtant partout un refus s’exprime : un refus de travailler, encore et encore, un refus de se faire contrôler, toujours et sans arrêt. Ils voudraient siffler la fin de la récré mais elle ne fait que commencer. Par exemple, des salariés grévistes d’EDF annonçaient hier qu’ils entamaient une baisse de production d’électricité. Partout la nécessité de perturber et de bloquer l’économie est admise et pratiquée.

Alors comme tant d’autres, j’ai décidé de m’y mettre et ce matin j’ai tiré la poignée qui coupe le courant des lignes du métro. Pour que cesse un temps le train-train du quotidien (sur les lignes 2, 3, 6, 8, 9 et 12...). Nous serons donc nombreux aujourd’hui à avoir une bonne raison d’être en retard au boulot !
Pour que vive la grève, les interruptions, l’auto-organisation et les blocages ! Rien n’est fini, tout commence !

La MALESHERBES du métropolitain.

mardi 5 octobre 2010

Correspondants de nuit : des agents de proximité de la guerre aux pauvres

Tu les as surement déjà croisé à Belleville ou ailleurs dans les quartiers que la mairie veut « civiliser », leur uniforme est un polo vert avec un logo de la mairie de Paris au niveau du cœur et un brassard vert, ils se déplacent généralement en patrouilles de 3 à 4 agents (voir photo) et interviennent 7 jours sur 7, chaque soir de l’année, de 16h à minuit. Recrutés chez les ratés des écoles de police et de gendarmerie, ils sont environ 120 fonctionnaires municipaux payés (1 300 euros par mois plus les primes) à marauder chaque jour dans ce que cette société nomme « quartiers sensibles », expression rose bonbon pour parler des quartiers où les pauvres ne se laissent pas dominer sans broncher, et rendent les coups.

Chaque patrouille rédige quotidiennement des fiches de signalement traitées par un bureau central qui se charge de les transmettre aux services concernés (police, services techniques ou sociaux de la mairie, mafia associative, bailleurs sociaux…). Ils sont pilotés par les élus locaux pour effectuer un travail de fichage sur les populations indésirables (sans-abris, sans-papiers, squatters, prostituées, toxicos, repris de justice et autres pauvres). Leur rôle est principalement tourné vers une assistance aux flics et la répression des « incivilités ». Des protocoles d’échange d’information sont établis avec les flics, les GPIS, les proprios et les diverses mafias associatives de grands frères de quartier et de pompiers de la révolte, ils sont en quelque sorte les couteaux-suisses du pouvoir, un nouvel aspect de cette nouvelle philosophie policière appelée « Prévention de la délinquance ».

Pour résumer, ce sont des balances professionnelles, qui rédigent des fiches de signalement pour les élus sur les individus socialement suspects, qui préparent le terrain à des interventions policières, qui participent de fait à l’occupation policière du quartier. Ils sont des agents de proximité de la guerre aux pauvres, cette guerre qui vise à virer les pauvres du quartier pour y installer des populations plus riches, plus solvables avec un meilleur pouvoir d’achat et un goût pour la tranquillité sociale de leurs porte-monnaie.

Sous leur allure « sympathique » (comprendre « des flics sans la gâchette facile »), se cache en fait des flics en mission de fichage et de répression pour la mairie, ils sont des facilitateurs du travail des keufs, des juges et des proprios, dans une mentalité purement démocratique. Ils achètent la paix sociale au prix d’un sourire sur une matraque. Sache qu’ils se désinfectent les mains après te l’avoir serrée.

Démasquons les ! Dégageons-les !
Eux comme tous ceux qui veulent nous éduquer, nous civiliser : nous fliquer

 

Nous opposons la guerre sociale à cette paix sociale qu’ils essayent d’imposer à coup de fric, de médiateurs et de flics.

Quelques anarchistes incivils du quartier.

Tract trouvé sur Indymedia Nantes.

 

jeudi 30 septembre 2010

Des gifles pour les "bloqueurs" d'un lycée parisien


RTL, 23/09/2010 - 16h25

Les vingt-cinq organisations du collectif "La retraite, une affaire de jeunes !" avaient appelé "les jeunes à participer massivement" à la journée de grèves et manifestations de ce jeudi. Un incident survenu en début de matinée, prouve que les esprits sont passablement échauffés. Des élèves ont voulu bloquer l'accès du lycée Maurice-Ravel, dans le XXème arrondissement de Paris. Mais la situation a mal tourné...

A écouter ici: http://www.rtl.fr/actualites/article/des-gifles-pour-les-bloqueurs-d-un-lycee-parisien-5952139177 

Belleville fête la Lune et l’automne

le 75020.fr, sept 28.





Le mercredi 22 septembre était le dernier jour de l’été cette année et correspondait au jour de la fête traditionnelle chinoise dite «de la Lune» ou de la «mi-automne». Pour marquer l’évènement à Belleville, l’association du progrès du citoyen organisait avec d’autres les célébrations autour d’un pique-nique nocturne.

La jeune association a été créée en août 2010 par deux Bellevillois, Yang Hua et Fuad, après les incidents survenus à la fin de la manifestation « Sécurité pour tous » de juin. Cette fête était l’occasion d’inviter l’ensemble des habitants du quartier à se retrouver.


Si certains n’ont pas apprécié le côté un peu trop «nationaliste» de la fête, les quatre coins de la place du métro de Belleville étant décorés de drapeaux chinois, l’atmosphère est restée conviviale toute la soirée. « C’est juste parce que c’est une fête chinoise que nous avons mis ces drapeaux, se défend Fuad. Nous sommes une petite association et nous n’avons pas trop de moyens pour décorer. Les drapeaux nous ont été donnés par un commerçant chinois. »

Les Bellevillois ne se sont pas fait prier pour goûter les plats de riz cantonais, de nems et de gâteaux de lune donnés pour l’occasion. L’association du progrès citoyen a également distribué des cadeaux pour les enfants.

vendredi 17 septembre 2010

Le feu au village - Contre la guerre aux pauvres dans le Nord-Est de Paris

Il se trouve que la mairie de Paris veut nous civiliser. Ça tombe bien, nous on veut en découdre avec elle et tous ceux qui participent au triomphe de la civilisation, avec ses valeurs et sa morale cadenassée par le fric, ses flics et ses avant-gardes culturelles, militaires et politiques. Par le biais de ses artistes, la ville voudrait nous faire croire que cette vaste cage qui nous sert de monde est un havre de liberté et d’harmonie. Elle pose la création artistique comme un moyen d’exorciser les tensions sociales pourtant bien présentes. On nous avait déjà vendu le foot, la politique et la religion pour nous calmer, pour servir d’exutoire à la guerre sociale. Ouais, mais non. On préfère encore faire exploser les stats des voitures cramées et poser la conflictualité en acte comme seul rapport au système.
 
A vrai dire, la création en soi ne nous pose pas de problème, mais sa récupération et son utilisation par le pouvoir, oui. Il s’agit alors d’aseptiser et de nettoyer les quartiers destinés à accueillir les nouveaux riches, les classes moyennes et autres populations plus solvables, avec leurs belles gueules et leur sale pognon.
Ça marchera pas.

Belleville est en train de devenir un zoo où les bobos peuvent se promener à loisir dans les rues taguées où ce que l’on considère ailleurs comme du vandalisme est ici transformé en marchandise rentable économiquement et électoralement, en art officiel ; où les artistes sponsorisés par la mairie peuvent faire croire à un semblant de différence et de contestation citoyenne (imagerie gauchiste et appel au vote favorable à la mairie) ; où les éducateurs de quartier présentent une image plus douce que la flicaille en uniforme pour mettre un voile doré sur sa présence quasi-permanente et son sale travail. Le cosmopolitisme de la pauvreté est ici présenté aux bobos comme un « élément de décor », comme on exhibe dans un zoo la variété des animaux encagés. En quelque sorte, du tourisme social de proximité, un film de Ken Loach en vrai. La mairie peut ainsi donner à Belleville l’image d’un village paisible de mixité sociale.

Mais foin de tout cela ! Nous avons retenu de la mixité sociale qu’elle n’était que guerre aux pauvres.
Nous, les animaux de ce zoo, nous ne voulons que grignoter les barreaux et brûler la cage.

De fait, la mairie cherche par divers moyens à virer les pauvres et les indésirables des rares quartiers de la ville-musée où ils survivent encore : occupation policière, augmentation du « coût de la vie » (comme si la vie et l’argent étaient liés), rafles de sans-papiers, enfermement des plus réfractaires à la loi, tolérance sélective sur la diffusion de la came, contrôles, multiplication des gardes-à-vue pour apprendre à se tenir à carreau où pour provoquer l’exil, mobilier urbain conçut pour conjurer l’oisiveté ; chaises ovales, bancs glissants, cactus sur les rebords, du bitume à en crever, des portes, des murs, des verrous pour les pauvres et des clés pour les riches, des barrières. Le tout sous la protection bienveillante des caméras de surveillance et des vigies citoyennes.

Contrairement à ceux qui ont tout à y perdre, leur fric, leur pouvoir et leurs rôles sociaux, nous entendons fissurer la paix sociale à toute occasion. Nous voulons poser le problème de l’exploitation et de la domination partout où elles existent, de jour comme de nuit. Nous ne voulons plus voir les riches exhiber leur tranquillité au coin des rues, des ateliers de travail et des ateliers d’artistes, dans les bars branchés... Car elle est inséparable de la misère qui l’accompagne et qu’ils essayent de repousser en zone 5 du RER ou sous un pont du périph’.

Nous ne venons pas en paix, la conflictualité et la destruction subversive pour seule catharsis.

Si Belleville est un village, alors sortons les fourches.
Contre les riches, les flics, l’Etat, les politiciens, les agents immobiliers, la guerre aux pauvres, la mairie et ses artistes de boutique.

 

Quelques relous indomptables,
anarchistes de surcroit.



En PDF.